En conférence de presse ce lundi, le sélectionneur intérimaire des Lions, Pape Thiaw, est revenu sur le match face au Burkina Faso avant de se projeter sur le Burundi. Le technicien a aussi évoqué son avenir sur le banc de la sélection nationale et le cas Noah Fadiga.
« Face au Burkina, je ne parle pas de coaching gagnant. C’est le collectif qui a gagné. On est une équipe et l’état d’esprit est important. Le joueur décisif peut venir du onze titulaire ou sortir du banc et c’est ça la force de l’équipe. On ne peut pas dire mission accomplie, il nous reste un match à jouer devant notre cher public. On a envie de se battre pour finir l’année en beauté. C’est tôt de parler de ça. On veut faire un gros match et c’est quelque chose d’important. Attendons demain (ce mardi) pour parler de mission accomplie ou pas. Ce match est important, c’est une finale. Avec le statut du Sénégal, toutes les équipes qui jouent contre lui veulent gagner. L’état d’esprit est là, les joueurs ont toujours envie de gagner leurs matchs, ce sont des compétiteurs. On a vu que le Burkina a perdu son match. Ce qui prouve que les matchs sont difficiles en Afrique. Voilà, il faut se préparer pour demain (ce mardi), à nous de nous concentrer, mettre tous les ingrédients pour gagner ce match devant notre public qui nous soutient depuis un bon bout de temps. On veut leur faire plaisir. Je n’aime pas trop parler de mon dispositif en veille de match. Je ne vais pas dire quel joueur mettre ici, quel autre là. Patientez et vous allez voir ceux qui vont démarrer. Tous les joueurs sont importants. Boulaye est retourné en Italie et Lamine Camara est à mon entière disposition. On verra comment ça se passera. Noah Fadiga est un fils. J’ai partagé avec son père des moments inoubliables dans le football et on reste en contact. Je lui souhaite avant tout un bon rétablissement. Il s’est fait opérer, c’est un Sénégalais comme tout autre. J’ai entrepris les démarches, on s’est parlé. Laissons le reprendre et après on verra bien. Pour mon futur, je laisse le Bon Dieu décider ».
Pascal GOMIS