D’abord chahuté et mené à Valence, puis en manque de réussite, le Real Madrid a réussi à tout renverser en fin de rencontre pour s’imposer (2-1) ce vendredi et prendre la tête de la Liga.
Avant le coup d’envoi, Valence avait remercié le Real Madrid pour son aide après la catastrophe naturelle ayant frappé la région, et si le geste avait évidemment plu aux Merengues, ces derniers ont arboré un bien plus large sourire en toute fin de rencontre. Sur la pelouse de l’avant-dernier du Championnat, la formation de Carlo Ancelotti a pourtant frôlé la claque dans sa quête du titre avant de tout emporter en fin de rencontre (2-1).
Après un avant-match marqué par des incidents entre supporters et forces de l’ordre, les Valenciens sont entrés dans cette rencontre plein d’énergie, pour la première sur leur banc de Carlos Cordeban. Bien sûr, Dimitrievski a été mis à contribution (5e, 43e), mais Mestalla poussait fort ses protégés, menaçants par Duro (7e), Almeida (8e) et Foulquier (28e). Et c’est après un débordement du Français que Guerra a vu sa frappe détournée par Courtois, ce qui a profité à Duro, seul face au but vide (27e).
But refusé pour Mbappé
La seconde période a longtemps viré au cauchemar pour le Real, malgré un bon Kylian Mbappé. L’attaquant a obtenu un penalty raté par Bellingham (55e), s’est vu priver d’une superbe égalisation pour hors-jeu (60e), avant que Vinicius ne soit expulsé pour avoir bêtement répondu à une provocation de Dimitrievski (79e). Le Brésilien s’est excusé par la suite sur ses réseaux sociaux : « Pardon et merci à l’équipe ».
Mais le Real a toujours cette incroyable résilience, symbolisée par l’inoxydable Modric. Auteur d’une égalisation tout en toucher pour son premier but avec le Real depuis près d’un an (1-1, 85e), cinq minutes après son entrée en jeu, le Croate a permis à son équipe d’y croire.
Et sur l’avant-dernière action, Bellingham a exploité une immense erreur défensive pour offrir une victoire inespérée au Real (90e + 6) et une marge de deux longueurs sur son dauphin au classement, l’Atlético de Madrid. Une victoire autant inespérée que chanceuse puisque, sur la toute dernière action, Rioja a trouvé l’équerre sur une frappe majuscule (90e + 10).