« C’est un coup très dur, une très grosse frustration. Être laissé de côté, c’est douloureux. Mais l’Équateur ne doit pas perdre de vue ce que ces garçons ont réalisé. C’est une génération très jeune. Elle a acquis de l’expérience, cela lui servira dans le futur. Je n’ai aucun doute qu’ils auront leur revanche. Des petits détails ont fait de grandes différences. C’est ce qui nous empêche de continuer dans cette Coupe du monde. Ce n’était pas le visage de l’Équateur (en 1re période, ndlr). Il nous a manqué l’expérience qui permet de mieux gérer le temps qui file. Il y a aussi l’aspect émotionnel qui entre en jeu. (Sur son avenir, ndlr) Au-delà de l’Équateur, savoir si je vais continuer d’entraîner c’est une question personnelle. Cela va me prendre un petit peu de temps pour décider de la suite de ma carrière, quelle décision je vais prendre. Mais là, maintenant, ce n’est pas le moment de prendre une décision. Il faut que j’arrête un peu pour voir si je veux continuer à entraîner. Là, je suis immensément triste ».