Le Comité d’organisation des Jeux Olympiques de la Jeunesse (COJOJ) s’est rendu sur les sites de Dakar, Diamniadio et Saly devant abriter les compétitions en 2026. Au terme d’une journée rythmée, les responsables des différentes commissions ont fait le point sur les préparatifs et rassurent sur la livraison des infrastructures avant fin 2025. Plusieurs questions ont été soulevées comme la désignation des ambassadeurs.
Abdou Diaw, chef des opérations du COJOJ
« Nous allons relever le défi de l’organisation »
« Je rassure les Sénégalais sur le niveau de préparation des JOJ. On peut dire que nous sommes dans la phase de préparation opérationnelle – programme sportif et culturel et autres éléments nécessaires pour livrer les Jeux. On est de finaliser le processus. Naturellement, pour livrer les Jeux, il faut livrer les infrastructures et la planification sur chaque site est au point. Cela nous permettra de lancer des appels d’offres en courant janvier avec les entreprises avec lesquelles nous pourrons travailler. Il n’y a donc de risque dans ce sens. Le COJOJ travaille avec les services publics et les partenaires pour que l’ensemble des services nécessaires soit de mise. Le défi organisationnel est ponctuel, nous sommes certains de le réussir, mais il faut que les JOJ aient un impact durable. Sur Iba Mar Diop, il y a 4 sports qui se dérouleront en deux phases : rugby et futsal, boxe et athlétisme. A la Piscine olympique, on aura la natation, le breaking, le skateboard, le baseball et le basket 3X3. Sur Dakar, ce sont 9 sur les 25 sports. A Diamniadio, il y aura l’équitation, le cyclisme et le tir à l’arc. L’aviron, le beach-volley, le beach handball, le triathlon et le beach wrestling se feront à Saly. »
Abdoulaye Kanouté, directeur de la communication du COJOJ
« Ce qu’il faut savoir sur les ambassadeurs »
« On a voulu vous faire part d’une grande première, la participation d’une équipe de réfugiés. On l’avait déjà lors des JO de Paris 2024. Dakar aura l’honneur de constituer parmi les délégations, une équipe de réfugiés. L’autre grande première, c’est la tournée de la Flamme qui ira au-delà des frontières du pays organisateur. Il y a aura également la prochaine tenue du concours de la Mascotte. Pour Dakar 2026, cela va se tenir au mois de janvier. Les élèves de l’école primaire, jusqu’à 17 ans, vont concourir. D’ici, juin-juillet 2025, on aura le choix final. On a vu une pétition circuler. Mais il faut préciser qu’on ne doit pas aller vite en besogne. Dans le volet communication, on a un programme d’Ambassadeurs. C’est une cinquantaine de personnes qu’on officialisera au fil du temps. Ces ambassadeurs ne sont pas forcément des sportifs mais des personnes assez représentatives pour porter l’image, elles peuvent des sportifs mais en général ce sont des personnes publiques. le premier ambassadeur, c’est Amadou Gallo Fall, président de la BAL, une icône sénégalaise qui représente beaucoup au niveau mondial. Il y a eu ensuite la nageuse Oumy Diop. Pour Abdou Diallo, c’est lui qui s’est auto-désigné ambassadeur en parlant à chaque occasion des JOJ. Parce qu’il a senti l’importance de s’associer à la mise en valeur de Dakar 2026. Ce qui fait qu’il est revenu dans nos esprits au moment de faire la liste des ambassadeurs. Il jouit d’une image très positive sur et dehors du terrain. Ce n’est pas un projet du COJOJ, mais de tous les Sénégalais. J’appelle donc les sportifs à s’approprier cet événement qui est une affaire du Sénégal, de l’Afrique. »
Kabir Pène, responsable des compétitions COJOJ
« La parité sera respectée dans tous les sports »
« Les JOJ, c’est un événement pour le Sénégal, pour l’Afrique. D’où l’importance de la communication. Le programme sport, validé par le CIO, est articulé autour de 27 sports de compétitions et 10 sports d’engagement. Ce sera 2700 athlètes qui vont compétir autour de 27 sports de compétition. L’aspect important, c’est la mixité que le CIO a voulu travailler avec nous. Cela montre l’importance de la femme dans notre société, dans le sport. C’est une première au niveau des Jeux olympiques. Ainsi, il y aura de femmes que d’hommes, pour 151 événements. Ce n’est pas le rôle du COJOJ de planifier la préparation des athlètes, mais celui des Fédération, sur l’accompagnement du ministère. On a fait des réunions avec la tutelle dans ce sens et c’est en bonne voie. Actuellement, nous sommes en discussion avec les Fédérations pour planifier. Chaque Fédération est autonome dans le choix des éliminations pour désigner le nombre d’athlètes par sport. Il y a aussi beaucoup de test events (éliminatoires). C’est à la suite de cela qu’on va définir le nombre d’athlètes. L’Afrique sera bien représentée mais le quota n’est pas encore défini. »
Pascal GOMIS