En conférence de presse, le milieu de terrain des Lions, Idrissa Gana Guèye, s’est penché sur le match face à la RD Congo, son statut de cadre et les secrets de sa longévité.
Faire une bonne entame de match…
« On prépare le match avec détermination et concentration parce que c’est important. Si on gagne, ce sera synonyme de qualification. Donc, c’est important. A Kinshasa, on a bien débuté, avec maitrise et possession de balle, d’occasion. Malheureusement, on pend deux buts sur deux actions qu’on pouvait éviter. Mais on est resté sur notre physionomie, cela nous a permis de revenir. Le coach nous demandait d’être patients. On a réussi à trouver des failles, même si c’est arrivé en deuxième période. Après, il faudra éviter cette situation cette fois-ci) et essayer de marquer en premier. »
Encadrer les jeunes joueurs
« On a la chance d’avoir des joueurs expérimentés. On est là pour apporter notre expérience, à ces jeunes pour qui c’est leur 1ère ou 2ème CAN. Ce mix fait que le groupe fonctionne bien. On est là pour apporter cette sérénité que le groupe doit avoir pour aller le plus loin dans cette compétition. Je ne pense qu’on a vu une autre équipe depuis notre dernier match. Depuis la CAN en Côte d’Ivoire, elle est dans la continuité en montrant de bonnes choses. Elle est devenue une grande équipe sur le continent. Mais on est concentré sur notre équipe, ce qu’on doit faire. Le plus important, c’est d’écouter les consignes du match, bien faire les choses sur le terrain. »
« C’est un honneur de représenter son pays »
« La CAN est très importante pour nous tous, Africains et surtout Sénégalais. Cela fait partie de mes plus beaux souvenir d’avoir gagné la CAN, d’avoir joué une finale perdue contre l’Algérie. Tout jeune africain rêve de la jouer, de représenter son pays dans ce qui se fait de mieux en Afrique. ? C’est beaucoup de responsabilité mais cela nous motive, nous pousse à bien travailler en club pour revenir. »
«Être le relais du coach sur le terrain »
« Quand je venais en sélection, il y a des cadres en place. Mon statut a changé. Je fais partie des cadres, à nous de montrer l’exemple, le chemin à ces jeunes. Cela commence en dehors du terrain, à l’entraînement, et pendant les matchs. Et surtout faire passer le message du coach. Mais en tant que joueur, cela ne change rien, avec la même envie de gagner pour le Sénégal. Si vous m’aviez posé cette question, il y a 4 ans, je t’aurais dit que dans 2 ans, je vais arrêter. Pour demain, on ne sait pas. C’est un plaisir de jouer, on a toujours rêvé de jouer dans les grands clubs. En étant ici, on continue ce rêve. On remercie le bon Dieu de nous donner la santé. »
Mor Bassine NIANG, envoyé spécial à Tanger













