Ibrahima Wade est revenu sur ses relations avec le président Mamadou Diagna Ndiaye, le rôle de la Ville de Dakar dans les JOJ, entre autres questions liées à la transparence.
« Je voudrais dire ici solennellement l’excellente proximité que j’ai avec le président Mamadou Diagna Ndiaye. Ma symbiose avec lui ne fait pas l’objet de débat. Ce qui veulent aller dans ce débat perdent du temps. Notre cheminement, l’ensemble du bureau du CNOSS, avec lui est simple : nous avons une totale confiance et notre seul bréviaire est de l’accompagner pour entrer dans l’histoire. La Ville de Dakar, au moment de la candidature, c’est le président Diagna Ndiaye, membre du CIO, nous a réunis dans son bureau pour nous dire que les JOJ vont venir en Afrique. Il a brandi l’article d’information sur le rôle du Comité. Il a dit que le Sénégal est digne de l’accueillir. Pour que la France les Jeux des Alpes, c’est le président du CNO qui relisait le dossier de candidature dans l’avion avant de le déposer le lendemain. Pour cela, il faut des lettres de soutien, la Ville de Dakar l’a signée en tant que première adjointe au maire, Soham El Wardini. Maintenant, quand le CNO gagne, il y a l’obligation de constituer un Comité d’organisation sous la forme d’une association ou d’une fondation. C’est cette association COJOJ qui a porté Mamadou Diagna Ndiaye à la tête. Nous faisons des rapports mensuels au CIO et à toutes les autorités. Les règles de gestion financière, c’est via l’inspecteur du Trésor désigné par le ministère des Finances. Nous avons aussi mis en place une agence fiduciaire et c’est le cabinet Mazars qui vérifie toutes les dépenses avant de payer. Comme toutes les associations, il faut un commissaire au compte. Cela a été le 23 décembre 2024 et le l‘auditeur aura le temps de vérifier les comptes. La ville de Dakar siège dans le COJOJ mais aussi en Commission des marchés, c’est leurs représentants ou suppléants qui se chargent de gérer les comptes.»
Pascal GOMIS