A l’issue du tirage au sort du Mondial 2026, Didier Deschamps est revenu les adversaires des Bleus dans le groupe I, dont le Sénégal.
« Un des groupes les plus difficiles »
«C’est un groupe solide, dense. On ne connaît pas le dernier adversaire, mais en ayant le Sénégal et la Norvège, évidemment que ce groupe I fait partie des plus difficiles, si ce n’est le plus difficile. C’est la Coupe du monde, on sait à quoi s’attendre. Aujourd’hui, on a des réponses. On a deux de nos trois adversaires, les dates des matchs, pas encore tout à fait les lieux, même si on sait déjà la zone dans laquelle on jouera. Est-ce qu’on peut dire que c’est le groupe de la mort ? La mort, je n’aime pas ce mot-là. Le football, ce n’est pas la mort, c’est un groupe difficile, peut-être certainement le groupe le plus difficile de par la présence de cette très bonne équipe du Sénégal et la Norvège, comme vous l’avez dit justement.»
Rapport fraternel avec le Sénégal
« J’étais devant ma télé (en 2002). Pour les Sénégalais, ça reste un bon souvenir. Il y a un rapport fraternel avec le Sénégal parce qu’il y a beaucoup de joueurs binationaux qui sont passés par des clubs français, qui connaissent les joueurs français. Quand ils rencontrent la France, il y a toujours une motivation supplémentaire. On a l’habitude avec les joueurs sénégalais qui jouent dans les meilleurs clubs. L’équipe nationale est compétitive.»
Respect et humilité
« Pour nous, il y a l’ambition évidemment, tout en gardant l’humilité nécessaire. Il faudra être performant dès le départ avant de penser à la suite. Chaque Coupe du monde a son histoire, il faut l’écrire. Qu’elle soit la plus belle possible. On est l’équipe de France, avec un statut et une attente qui est importante. Il faut avoir le respect et l’humilité nécessaire dès le départ de la compétition. Avant de voir le sommet de la montagne, il faudra gravir les étapes. Les premières étapes sont difficiles. »
Pascal GOMIS














