En conférence de presse ce samedi, la Deputy CEO de Rwanda Convention Bureau (RCB), Candy Basomingera, s’est félicitée du partenariat avec la Basketball Africa League. Elle parle déjà d’une possible prolongation sur 10 ans au terme du contrat en 2028.
« L’Afrique doit devenir un acteur majeur »
« Je suis très heureuse d’être de retour à Dakar. C’est grâce à Amadou, sa vision, son engagement que nous en sommes là. Son parcours est remarquable. La BAL est un véritable moteur du basket africain. Je me réjouis que le Maroc ait pu regagner l’équipe. Grâce à la BAL, et d’autres partenariats stratégiques, le Rwanda est devenu un pôle sportif. Entre 2021 et 2024, le Rwanda a accueilli 70 événements sportifs dont le Congrès de la FIFA, les AG de la Fédération internationale de l’automobile. 50 millions de dollars dans l’économie, des milliers de visiteurs. Le sport est une industrie pour le développement, c’est l’heure pour l’Afrique de devenir un acteur majeur. C’est la première fois que nous organisons la Conférence du Nil. La semaine sera bien remplie d’activités. Il y a une soirée de bienvenue, pas mal de concert, un sommet sur les innovations, des opportunités de networking. On profite de la visibilité de la BAL pour mettre en lumière les talents locaux. »
Garantir la pérennité
« Le Rwanda a eu la vision et le sport peut être une véritable locomotive du développement économique. Il y a une plus-value de l’immense talent en Afrique. Avec du professionnalisme et de l’organisation, on pouvait faire quelque chose de grand. J’espère que d’autres pays vont s’inspirer de ce modèle car c’est de l’impact économique direct. Ici, au Sénégal, ce sont d’énormes dépenses et on se réjouit de l’impact car il y a de l’entrepreneuriat dans le sport et le divertissement. L’étude externe parle de 250 millions de dollars et 37 000 emplois directs et indirects depuis le début de la BAL. Nous allons pouvoir faire beaucoup de choses au Sénégal et en Afrique avec ce produit qui devient de plus en plus intéressant. »
Satisfecit total
« Nous cherchons toujours à innover. Il y a une certaine reconnaissance. La BAL est connue à cause de cette forte diaspora africaine. Au fil du temps, avec des programmes comme la Summer League à Los Angeles, nous allons avoir plus de coaches. Nous réfléchissons sur le modèle pour garantir la pérennité du produit car nous ne pouvons continuer à subventionner les équipes. C’est pourquoi, nous investissons nous mêmes en cherchant des partenaires. On se réjouit d’avoir des partenaires locaux même si c’est timide. La BAL est un succès qui grandi tous les ans, le développement du basket au niveau national. On voit les clubs grandir au niveau local. L’intérêt du sport au niveau des écoles, chez les jeunes, les enfants. Au niveau économique, on a de plus en plus de visiteurs. C’est ce genre d’initiatives qui font rêver le continent et qui montrent au monde qu’on a des talents et qu’on doit être acteur au niveau de l’économie du sport. C’est vraiment très positif à tous les niveaux. Après les 5 ans, on va essayer de voir comment signer pour les 10 ans. »
Pascal GOMIS