La bataille des communiqués fait rage entre la Fédération sénégalaise de basketball et l’ASC Ville de Dakar. Après la sortie lundi des « Municipaux » fustigeant une sortie de Me Babacar Ndiaye disant que « Ville dr Dakar gagne parce qu’elle a plus de moyens ». Le chargé de communication de l’instance faîtière a apporté la réplique et rejetant toutes les accusations. On vous livre le texte in extenso.
« Lors d’un entretien accordé à la presse à l’issue des finales du championnat national masculin et féminin qui ont eu lieu le Samedi 28 Juin 2025 au stadium Marius Ndiaye, le président de la fédération sénégalaise de basket-ball a fait cette déclaration : « Je pense que l’enjeu a tué le spectacle car c’était un match qualificatif à la BAL. Mais je voudrais féliciter l’ASC Ville de Dakar pour ces deuxièmes titres consécutifs, leur souhaiter pleins succès pour la suite. Nous avons eu un championnat avec un bon niveau, il y avait des équipes qui pouvaient prétendre au titre comme DUC, Douane ou UGB. Mais aujourd’hui la réalité c’est qu’il y a l’ASC Ville de Dakar qui a plus de moyens que les autres, et c’est l’équipe qui gagne chez les hommes et dames. Mais dans l’ensemble nous avons un bon niveau » La fédération sénégalaise de basket-ball a été extrêmement surprise par le contenu d’un communiqué publié le 30 juin 2025 par l’ASC Ville de Dakar tendant à déformer les propos de son président. En effet, en tenant les propos ci-dessus relatés, le président de la fédération sénégalaise de basket-ball voulait tout simplement dire que le sport de haut niveau rime avec les moyens. Il voulait également inviter les autres clubs sénégalais à chercher des moyens conséquents pour être performants.
Dire qu’un club a les moyens de sa politique ne devrait être compris que comme un compliment et non autre chose. S’agissant de la rénovation du stadium Marius Ndiaye invoquée subrepticement par l’ASC Ville de Dakar dans son communiqué, il y’a lieu d’informer l’opinion que ces travaux faisaient partie des conditions du cahier des charges qu’elle devait respecter en tant que club hôte de la coupe d’Afrique des clubs champions féminins de décembre 2024. Pour ce qui est de la prétendue créance de 50 millions CFA alléguée par l’ASC Ville de Dakar, la fédération sénégalaise de basket-ball dément formellement de telles affirmations qui sont totalement fausses.
Pour organiser la coupe d’Afrique des clubs champions féminins au mois de décembre 2024, l’ASC Ville de Dakar devait payer à la FIBA des droits d’organisation d’un montant de 50.000 USD, avant le démarrage de cette compétition internationale. Elle a alors demandé à la fédération sénégalaise de basket-ball de prendre en charge le règlement auprès de la FIBA de cette somme de 50.000 USD, en compensation des primes des compétitions nationales d’un montant total de 36 millions CFA qu’elle devait percevoir. La fédération sénégalaise de basket-ball a accepté cette requête de l’ASC Ville de Dakar en s’engageant à payer les 50.000 USD auprès de la FIBA qui a donné son accord.
C’est ainsi que le compte courant de la fédération sénégalaise de basket-ball ouvert dans les livres de la FIBA a été débité d’un montant de 50.000 USD soit environ 30 millions de francs CFA à cette date, comme en atteste le dernier relevé reçu. Le reliquat de 6 millions a été directement payé par la fédération sénégalaise de basket-ball à l’ASC Ville de Dakar avant le démarrage de la BAL en plus d’une subvention d’un million de francs CFA. Aujourd’hui la fédération sénégalaise de basket-ball ne doit absolument rien à l’ASC Ville de Dakar hormis les primes non encore exigibles de champions du Sénégal en filles et en garçons au titre de la saison 2024/2025, acquis lors des finales du Samedi 28 Juin 2025, soit il y’a de cela 4 jours. La fédération sénégalaise de basket-ball constate avec regret que le communiqué de l’ASC Ville de Dakar au contenu inexact est uniquement destiné à ternir son image. Bien évidemment elle se réserve le droit de donner à cette affaire toute suite que lui offre la loi, auprès de qui de droit, notamment devant ses instances et au niveau de la FIBA », note-t-on.
