«On a joué vendredi. On a misé sur la récupération et fait le point médical, à savoir que Abdou Diallo est out. On a aussi visionné le match. Le bon match c’est celui qu’on gagne. On ne peut dire qu’on a fait un bon match, même si, sur le plan défensif c’était bien. Même si on a pris un but gag. C’est sur notre animation offensive qu’il faut améliorer. Être plus proactif. Ça fait deux matches qu’on ne marque pas devant cette équipe-là. L’objectif est de mettre un but et après… J’évite les polémiques avant les matchs surtout d’ordre arbitral. La seule chose que je regarde est que l’arbitre a validé. Le match aller est derrière nous. Aujourd’hui, nous avons la possibilité d’écrire notre histoire. C’est le plus important. On ne peut plus revenir en arrière. En parler, ce n’est pas plus la peine. Le changement tactique ? Est-ce qu’avec plus d’attaquants on va marquer ? Ce n’est pas garanti. C’est dans l’animation. Dans cette surface, il faut être capable de marquer rapidement, jouer juste. La stratégie, on la verra demain (ce mardi).
«Je suis jeune mais pas moins compétent»
La crainte, non. C’est surtout d’entrer dans le match comme il se doit. On a travaillé des choses qu’on veut voir dès le début de la partie. Il n’y a pas de crainte. Même si le temps joue contre nous. Revenir au score ça peut se faire à la 5ème ou 85ème minute. Les éliminatoires du Mondial, pour un entraîneur, des joueurs, on n’a pas besoin de les motiver. C’est la plus belle compétition. Ils ont envie d’y aller pour représenter l’Afrique. Nous pouvons le faire. Certes ce sera difficile, l’adversaire est de qualité. Ce sera un grand après-midi de foot. Nous faisons ce métier pour jouer ce genre de match. Les coups de pied arrêtés ? C’est un débat sans fin. On y travaille, on fait beaucoup de vidéo. Si on n’est pas capable de créer le danger, l’adversaire continuera de faire des fautes. Nous sommes capables de trouver des solutions. Nous manageons une équipe forte, l’une des meilleures sélections. C’est une habitude chez nous. Nous essayons de prendre le meilleur des critiques. Beaucoup de gens ne nous voient pas nous qualifier. Nous avons espoir et savons que nous pouvons passer.
« Nous devons rester humbles »
L’adversaire se battra pour retenir l’avance. Le scénario est de marquer ce but, on aimerait que ça se fasse vite. Il y a plusieurs scénario que nous devons mettre en place pour gagner. Le défi c’est de guider l’équipe à une 2ème Coupe du monde. On y travaille pendant des années. C’est le moment de le montrer demain. Carlos Queiroz n’est plus à présenter. Aliou Cissé aussi. Je suis jeune mais pas moins compétent.
Je ne suis jamais allé au ciel, j’ai les pieds bien ancrés au sol. Les joueurs aussi. Cette coupe là ne nous pousse pas à nous prendre pour ce qu’on est pas. On n’a jamais été dans l’euphorie. On n’a pas vu un joueur être en fête. Moi non plus je n’ai pas été en fête. Nous connaissons les réalités du football de haut niveau. Les matchs se suivent mais ne se ressemblent pas, d’où le mot d’ordre humilité».
Pascal GOMIS