Le match nul face au Burkina Faso (1-1) a été frustrant. Les joueurs sont toutefois conscients qu’il faut battre le Burundi pour se relancer dans ces éliminatoires de la CAN Maroc 2025. En conférence de presse d’avant-match, Abdou Lahad Diallo a sonné la révolte.
«Je n’ai pas le sentiment qu’on nous regardait avant avec un certain complexe. À la CAN 2022, la phase de poule était très difficile contre des équipes supposées faibles. Ça ne les a pas empêché de sortir, de nous presser et de nous mettre en difficulté. Il n’y a aucun match qui est facile C’est le football de haut niveau. Donc, on s’attend à une équipe du Burundi qui va venir, qui va vouloir gagner comme lors de leur premier match. C’est normal. On doit se préparer à ça. C’est plus notre performance qui donnera l’impression que le match est facile ou difficile. Ce n’est pas leur attitude à eux parce que s’ils n’ont pas envie de gagner, ils ne vont pas se déplacer. Le match, soit on va le rendre facile, soit on va le rendre difficile À chaud y avait la déception, c’est normal, c’est logique. Mais on a l’habitude de jouer régulièrement, souvent tous les 3 jours et avoir l’opportunité de « se racheter ». On a envie de basculer dans le match qui suit. C’est ce qui est important. Ce qui est fait est fait. Mais par contre ce qui doit être fait, j’espère va l’être. C’est nous qui sommes sur le terrain. On n’a pas l’habitude de se cacher ou de trouver des excuses. Le coach met en place un plan de jeu mais c’est nous qui l’animons, c’est nous qui jouons et avons la décision finale. On ne se cache pas, on doit prendre nos responsabilités. Il va falloir qu’on réponde présents dès demain (ce lundi). Le mot d’ordre, il faut gagner ».
Pascal GOMIS