La Conférence des Ministres de la Jeunesse et des Sports de la Francophonie (CONFEJES) a procédé ce mercredi à l’ouverture du Groupe de Travail International sur les femmes et le Sport (IWG Women and Sport), au salon d’honneur du stade Léopold Sédar Senghor. Cette activité se tient dans la semaine de la CONFEJES et va jeter les bases de la Conférence internationale pour l’égalité homme-femme en sport, prévue du 9 au 11 juillet 2026, à Birmingham, en Angleterre.
« Le Groupe de travail international femmes sports est là pour essayer d’assurer la promotion des femmes et de mener des plaidoyers pour une égalité entre les femmes et les hommes, au moins déjà en ce qui concerne les gains. Parce que vous savez que dans certaines disciplines, les femmes gagnent moins que les hommes. C’est vrai qu’aujourd’hui, au Comité international olympique, on observe qu’il y a désormais une parité entre les participantes et les participants. Le Groupe de travail international a quatre réunions de son bureau exécutif. Les trois premières se déroulent en ligne et la dernière en présentiel. Le gouvernement du Sénégal, dans le cadre de la Semaine de la Confejes, a bien voulu nous accompagner pour que nous puissions tenir la quatrième réunion de l’année. Surtout, à moins d’un an de la conférence internationale Femmes et Sports qui va se dérouler au Royaume-Uni, à Birmingham du 9 au 11 juillet 2026 », explique la Secrétaire générale de la CONFEJES, Mme Louisette-Renée Thobi.
Le combat continue…
L’égalité homme-femme est l’une des priorités du Groupe de Travail International. Et Mme Louisette-Renée Thobi de renchérir : « On espère qu’à Birmingham, il y aura beaucoup de personnes qui viendront défendre les différents enjeux qui interpellent l’égalité femmes-hommes. Il faut beaucoup de plaidoyer et c’est ce à quoi le GTI s’attèle à travers la signature de la Convention de Brighton. On a beaucoup d’organismes, de fédérations internationales qui nous accompagnent, qui ont cosigné la déclaration de Brighton, qui est une déclaration qui met vraiment en exergue tout ce qu’il faut faire pour assurer l’égalité femmes-hommes et s’assurer que nous développons à tous les stades, un sport inclusif. Alors, si vous avez un message, parce que déjà ça commence à bouger, mais le combat continue, aujourd’hui, le message fort que vous avez envie d’envoyer pour qu’il y ait cette égalité parfaite, aussi bien dans le sport comme sur le terrain ou dans les bureaux ».
« Avoir les mêmes conditions que les hommes »
Pour sa part, présidente du Groupe de Travail International, Annamarie Phelps a laissé entendre : « Nous sommes ici pour la réunion annuelle de IWG. C’est un grand honneur d’être ici, à Dakar, au Sénégal, pour ça. Je veux dire merci au gouvernement du Sénégal et à CONFEJES qui a organisé cette réunion. IWG, c’est une organisation qui travaille très dur pour l’égalité des femmes en sport dans tout le monde. L’année prochaine, en 2026, nous avons une grande conférence de tous les gouvernements et des organisations qui veulent faire l’égalité pour les femmes en sport. C’est en Angleterre, au Royaume-Uni, à Birmingham, en juillet, du 9 au 11. Nous voulons les mêmes conditions pour les femmes comme les hommes dans le sport. Ce n’est pas trop de demander. Aussi, c’est le droit pour tout le monde : les femmes, les petites filles de jouer au sport parce que c’est bon pour la santé des femmes et c’est bon pour la santé des familles, des communautés et des sociétés ».
Pascal GOMIS














