La 3ème saison de de la Future Stars League (FSL) débute ce samedi, à l’Institut Diambars, avec la participation de 20 académies de football. En conférence de presse ce vendredi, au stade Léopold Sédar Senghor, les organisateurs ont dévoilé les grands axes de cette Saison 3.
De 10 lors de la Saison 2, la Future Stars League compte désormais 20 académies, dont 10 de Dakar, 10 des zones de Mbour, Thiès et Fatick. « L’objectif est que les meilleurs jouent avec les meilleurs. Le lancement de la compétition se tiendra à l’Institut Diambars. Chaque équipe aura 19 matchs (9 aller et 9 retour). Les 6 meilleures équipes joueront en Play-Offs (4 matchs de plus), les autres joueront les Play-Downs) pour avoir le nombre de matchs requis. Les 4 meilleures à l’issue de la deuxième phase (Play-Offs) joueront les demi-finales et la finale. La 1ère année a été remportée par Be Sport. Mais la 2e année, il y a des matchs en retard, ce qui fait qu’il n’y a pas eu de champions. Le plus important c’est le nombre de matchs joués », confie Alioune Touré, Manager de Diambars et Administrateur de la FSL.
Il renchérit : « On arrive à sortir des jeunes à 15 et 16 ans, sans côtoyer la Ligue 1 ou Ligue 2. Car cela ne sert à rien d’avoir des U16, U17, U18, 19 qui n’ont que 5 matchs par année. C’est ce qu’attendent les jeunes par rapport à l’équipe nationale et les clubs recruteurs. Ce n’est pas une substitution par rapport à la Fédération mais les académies y trouvent leur compte en progressant. On organise aussi des challenge en U17. Chez les U15 aussi. Cela permet d’avoir 70% des jeunes en équipe nationale qui sortent de ces challenges. C’est le cas des vainqueurs du dernier Tournoi de l’UFOA A, au Mali. Ce qui veut dire que c’est une plateforme de détection pour la DTN. On vient donc en complément de la Fédération. L’année dernière, la sélection U15 s’est regroupée pendant une semaine et a joué en amical avec une sélection FSL».
Chaque académie s’engage sur 300 000 FCFA / l’année. Cette cotisation permet de couvrir les blessures et autres.
Pascal GOMIS














