Près d’un mois après l’Afrobasket féminin, les staffs technique, médical et administratifs des Lionnes attendent toujours leurs primes. Médaillée de bronze à Luanda, l’équipe nationale masculine est aussi dans l’expectative.
Cette situation se répète une fois de plus. La tutelle avait attendu plus de 5 mois avant de payer les primes du tournoi de préqualification à la Coupe du monde, organisé par le Rwanda en août 2024.
Un mois après l’Afrobasket féminin, les entraîneurs, médicaux et administratifs courent derrière leurs primes. Pour l’heure, on nous signale que seules les joueuses ont reçu leur argent. Et le ministère balance toujours le même discours. « Les virements ont été faits. L’argent devrait être disponible dans les comptes des concernés », confient des sources.
A cela, il faut ajouter les primes des Lions. Ces derniers n’ont même pas reçu leurs primes de regroupement et de participation. Ces retards sont récurrents depuis l’arrivée de la nouvelle administration. Les comptes des bénéficiaires sont remis à la tutelle depuis longtemps.
Le ministère des Sports exige des évaluations, mais il devrait d’abord régler des questions plus urgentes. Les primes entretiennent la motivation qui est importante chez un sportif de haut niveau. Ces questions ne vont jamais se poser chez les Lions du football qui vont vers deux matchs importants contre le Soudan et la RD Congo.
Pour rappel, les Lions et Lionnes du basket vont disputer les éliminatoires de la Coupe du monde en février et mars 2026. Et on doit trouver une solution définitive à cette histoire de primes.
Niokhor NDIAYE
