En conférence de presse, Otis Hughley Jr est revenu sur la participation de son équipe, avant de se prononcer sur son avenir.
« Mes joueuses se sont battues, j’en suis fier. Le banc, quoique jeune, a rempli sa mission. Leurs efforts ont été ruinés par certains coups de sifflet, notamment sur le shoot de Cierra Dillard. Limite, si elle commet la faute, c’est une faute offensive. On ne doit pas donc donner de lancer-francs. C’est la deuxième fois que cela arrive. Samedi, il ont donné au Nigéria trois lancer-francs et 2 pour le Soudan du Sud aujourd’hui (ndlr : dimanche). Je me demande si on a mal fait d’éliminer la Côte d’Ivoire. Je n’arrive pas à comprendre. J’aime l’Afrique, j’aime FIBA Afrique mais on doit faire mieux. On ne peut décider du sort d’un match sur certaines considérations politiques. Il y a eu beaucoup de bonnes choses qui ont été faites dans ce tournoi. D’autres moins bonnes et qui ont décidé du sort de mon équipe. Le Nigéria joue bien, la Côte d’Ivoire. Cela ne me pose pas de problème. Je suis honnête et quand je m’estime lésé, je le dis. C’est une nouvelle équipe avec 7 joueuses qui n’ont pas joué le dernier Afrobasket. Ce qui n’a pas été le cas du Nigéria, en plus d’être habitué à jouer de grandes compétitions, du Mali. La Côte d’Ivoire a une nouvelle équipe mais elle reste talentueuse. On a vu des matchs serrés, qui se sont joués aux lancer-francs ou au shoot. On a bâti une équipe jeune qui va s’améliorer. Je construis un projet. Il y a eu nouvelles joueuses même si l’objectif est de gagner. Le fait de critiquer l’arbitrage n’est pas quelque chose de nouveau. Le match contre le Nigéria a coûté beaucoup d’efforts. Le Soudan du Sud a perdu mais a fait moins d’efforts face au Mali. Cela peut expliquer la défaite d’aujourd’hui (ndlr : dimanche). Ne blâmez pas les joueuses, blâmez-moi. J’aime cette équipe, elle est jeune et prometteuse. J’aime le Sénégal et je suis certain que ce projet donnera les résultats attendus. Maintenant, c’est la Fédération qui a le dernier mot par rapport à notre collaboration ».
Pascal GOMIS