Le président de la Fédération sénégalaise de basketball, Me Babacar Ndiaye, a profité de la visite de la ministre des Sports aux Lionnes à Saly, pour magnifier les efforts de l’Etat. Il a toutefois rappelé l’objectif qui est de reconquérir le titre et mettre fin fin à presque 10 ans de disette.
« L’Etat a fait tout ce qu’il fallait »
« Cette visite coïncide avec une activité culturelle de son ministère à Saly et la ministre Khady Diène Gaye a tenu à se déplacer pour s’enquérir de vos conditions de préparation. C’est le moment de la remercier pour tous les efforts consentis. Vous êtes dans un hôtel 5 étoiles et a côté de l’océan. Toutes les conditions sont réunies pour vous permettre d’être peformantes. Elle (ndlr : Khady Diène Gaye) a validé sans hésitation la fiche technique et compte nous accompagner jusqu’au bout pour la reconquête du titre. Si l’État a consenti tous ces efforts, nous devons nous battre sur le terrain, pour reconquérir le trophée continental. »
« Se donner les moyens de reconquérir le titre »
« Je sais que vous êtes de vaillantes Lionnes et que vous allez vous battre. J’en suis convaincu. J’ai fait cinq Afrobasket avec vous. Et sur les cinq, nous avons joué quatre finales (2015, 2017, 2019 et 2023). Malheureusement, nous en avons gagné qu’un seul en 2015 contre le Cameroun. Nous avons perdu les finales 2017, 2019 et 2023 face au Nigeria. Cette année, l’objectif c’est d’abord de se qualifier en finale et de reconquérir le titre. Mais il faudra se battre sur tous les matchs avant d’arriver à ce stade. La Fédération a pris toutes les dispositions nécessaires pour renforcer le groupe par rapport à 2023. Nous avons eu l’éligibilité de Lena Timera et nous travaillons sur le dossier Astou Gaye. Je suis vraiment confiant pour cette année. Prions simplement que cette confiance va se concrétiser par une victoire. Je voudrais également vous remercier d’avoir accepté de venir répondre à l’appel de la nation. Je salue votre discipline, car vous êtes en regroupement, pratiquement, depuis, une semaine il n’y pas de couacs, aucun acte d’indiscipline. Ça aussi, c’est important. »
Pascal GOMIS