En ouverture de la 3ème et dernière journée de la phase aller, Made by Basketball s’est offert Nairobi City Thunder (75-74), grâce à un tir au buzzer de Robinson Opong Odoch, ce mardi, à la Bank Kigali Arena. Les Sud-Africains restent 3ème de la Conférence et peuvent rêver de Finals 8.
Les Sud-Africains prennent les devants (13-5) après 4 minutes de jeu. Ils sont plus agressifs en défense et ont la réussite aux tirs. Nairobi City Thunder va recoller au score (18-15). Il reste moins de 3 minutes dans le 1er quart-temps. Made by Basketball reste devant (22-15) au terme de cet acte.
La formation sud-africaine gère son avance (28-22). On joue la 6ème minute du 2ème quart-temps. Nairobi semble avoir retrouvé son jeu dans ce quart-temps avec déjà 10 points inscrits. Les Kenyans vont même revenir à 2 longueurs (28-26, 3mn à jouer).
Evans Ganapamo enchaîne deux tirs primés et permet à Nairobi City Thunder de passer devant à la pause (35-32).
Dans le 3ème quart-temps, Evans Ganapamo frappe fort avec 14 points inscrits, dont 12 sur tirs primés. Nairobi City Thunder creuse l’écart (53-35, 3mn40 à jouer). Made by Basketball fait un run de 9-0 et réduit l’écart (53-46, 2mn20’ à jouer). Cheikh Mbacké Diong relance City Thunder (55-46, 2mn à jouer). Les Kenyans gardent la main (60-50) à la fin du quart-temps.
Opong Odoch assomme les Thunders
A une minute de la fin, le score est de (74-72) pour Nairobi City Thunder. Made by Basketball a la possession mais elle perd le ballon. Il reste 34 secondes et Nairobi attaque, mais les Kenyans négocient mal leur possession. Au buzzer, Robinson Opong Odoch à 3 points, offre la victoire à Made by Basketball (75-74). La formation sud-africaine signe son premier succès dans la compétition et conforte sa 3ème place. Auteur d’un double-double (30 pts, 11 rbds), Pieter Prinsloo a été l’artisan de l’exploit sud-africain.
Nairobi City Thunder peut nourrir des regrets. Il n’a pas su conserver son avance et se complique la vie. Il lui faudra gagner ses 3 prochains matchs et pour espérer se qualifier.
Pascal GOMIS, envoyé spécial à Kigali