Je viens de lire un article très intéressant de mon confrère Nazim BESSOL (Algérie) publié sur le site foot Afrique.com, intitulé « À Nouakchott, un pacte anti-Senghor ? ».
D’emblée je dois préciser que ce n’est pas cette campagne savamment orchestrée contre le président de la FSF et 1er vice-premier, aussi bien au Sénégal par des journalistes mus par des intérêts inavoués et/ou par des confrères qui n’existent que sur des plateformes et payés rubis sur ongle par des candidats tapis dans l’ombre qui m’intéressent. Je m’inquiète plutôt par l’accaparement du football africain par des dirigeants arabes.
Je peux en parler désormais sans risque d’être accusé de raciste, je l’espère, parce que notre brillant confrère, Nazim BESSOL, lui un arabe africain, a mis le doigt sur ce que nous avons tous vu sans oser peut être relevé. Sur les sept candidats, si on enlève la vice-présidence de la FIFA déjà acquise a Patrice Motsepe et une place réservée aux femmes, les cinq autres restantes, trois pourraient aller aux Arabes. Fouji Lekjaa (Maroc), Hani Abu Rida (Égypte) et Ahmed Yahya (Mauritanie). 3 postes sur 5.
Quelques pays arabes sont donc en phase de phagocyter le football africain en violant allègrement les règles et autres gentlemen-agreements établis jadis par Feu Issa Hayatou. Ce qui s’est passé à Adis Abeba, avec la suppression de la limite d’âge, des zones et autres langues est une grosse aberration, un gros risque qui va tuer le football africain.
D’ailleurs de sources sûres, plusieurs présidents africains noirs (c’est maintenant à la mode) ruminent leur colère. Si une telle forfaiture est entérinée par la FIFA, qui semble tirer les ficelles, ce sont les chefs d’état africains qui devraient entrer dans la guerre pour redonner à l’Afrique noire sa dignité qui est en passe d’être bafouée. On a laissé passer une coupe du monde arabe. Inédit. Quid de la coupe du monde des blancs, celle des noires, des jaunes, des rouges, des LGBTQI+, etc.Alors faisons très attention et demandons à la FIFA à se ressaisir.
Le sport doit plutôt unir. Malheureusement depuis quelques années, depuis que le loup est entré dans la bergerie on assiste à un déséquilibre qui reste de déboucher sur l’effondrement du football continental, qui a toujours joué sur des équilibres. Le siège au Caire. La présidence de la CAF a un dirigeant noir. Le Secrétariat général a un arabe. Hélas, Désormais, l’Afrique noire est en passe de tout perdre. C’était juste une alerte ! Ramadan Kareem
